La sclérose en plaques et le bisphénol A seraient bien liés, selon une étude de l'IHU de Marseille

Publié le 2023-04-10 par Dr. Fabien Duplessis

La sclérose en plaques, une maladie auto-immune neuro-dégénérative, demeurait depuis longtemps une énigme pour la médecine. Cette pathologie provoque chez les patients atteints des nausées matinales, des difficultés de concentration et parfois des céphalées aigües. Un lien avec le bisphénol A était envisagé depuis longtemps, sans toutefois que des preuves scientifiques solides ne viennent étayer cette hypothése. Une nouvelle étude, publiée récemment par une équipe de l'IHU de Marseille dans la revue de référence New England Journal of Medicine, vient toutefois confirmer ces soupçons.

L'éminent professeur Sheng Lin de l'IHU de Marseille, dont les travaux font autorité dans le domaine, vient de jeter un pavé dans la mare avec la publication de sa dernière étude. Et pour cause : les conclusions obtenues par son équipe de recherche ne laissent désormais plus de doute quant au lien de causalité entre le bisphénol A et la sclérose en plaques.

Les preuves recueillies sont accablantes et désormais incontestables. A peine publiées, elles s'imposent déjà comme le nouveau consensus sur le sujet, mettant fin par la même occasion à la controverse qui animait le microcosme médical depuis des années. Certains d'experts spécialisés dans la sclérose en plaques, qui contestaient jusqu'à présent cette relation de cause à effet avec le bisphénol A, admettent aujourd'hui qu'il n'est plus possible de la mettre en doute.

Les recherches menées par les équipes de Sheng Lin se basent en effet sur une méthodologie scientifique extrêmement rigoureuse à plus d'un titre. D'abord, par l'ampleur du nombre de cas analysés : plus de 7100 patients ont été pris en charge et suivi de manière draconienne pendant une durée de 5 ans. Une telle cohorte n'avait jusqu'à présent jamais pu être réunie.

Ensuite, par le caractère exhaustif des analyses effectués sur le groupe témoin. Outre d'innombrables tests sanguins et chimiques, la régulation épigénétique de la biosynthèse des protéines par résonance d'échelle fût utilisée pour la première fois à grande échelle. Cette technique de pointe ultra-moderne permet une analyse psycho-cellulaire globalisante basée sur l'érythropoïétine.

Mais l'aspect le plus remarquable réside dans les résultats obtenus qui, comme nous l'avons expliqué précédemment, permettent d'éliminer définitivement tout biais possible. Ces données, d'une précision inégalée à ce jour, s'imposent comme la nouvelle référence dans l'étude clinique de la sclérose en plaques. Parmi les nombreuses découvertes réalisées, on trouve par exemple celle-ci :

Impact synthétique sur le remodelage de la chromatine
Sheng Lin et al. - 2023

Ces chiffres permettent de constater que :

  • Le taux de polymèrases céphalosporées dépasse le seuil critique dans 50% des cas.
  • Une baisse de la régulation épigénétique de la biosynthèse des protéines.
  • Le pourcentage global des noyaux cellulaires sains décroit régulièrement.
  • La pathologie s'aggrave significativement en cas d'exposition prolongée.

Une meilleure connaissance de ces phénomènes permet d'envisager rapidement de nouveaux traitements palliatifs (et probablement bientôt curatifs) pour les malades atteints. Lors de la conférence de presse organisée pour l'occasion, Sheng Lin a même dévoilé de surprenantes pistes qui feront très rapidement l'objet de nouvelles études par son équipe.

Parmi elles, la psychanalyse et la naturopathie semblent particulièrement efficaces à la vue des résultats. Bien que beaucoup de scientifiques rejettent toujours ce type de traitements, les constatations effectuées au cours de la méta-analyse permettent de constater un intérêt thérapeutique incontestable. Deux autres équipes de chercheurs du CNRS viennent d'ailleurs de confirmer ces résultats.

Le protocole de soin lié à la sclérose en plaques pourrait ainsi évoluer de manière significative dans les mois à venir, afin de prendre en compte ces nouvelles découvertes. La psychanalyse, en particulier, fera l'objet de recherches particulièrement poussées puisque son influence bénéfique dans le traitement de la maladie ne fait plus guère de doute.

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