Maladie des morgellons : une nouvelle étude de l'université de Stanford accuse les ondes de la 4G

Publié le 2022-12-16 par Dr. Michael Ackermann

La maladie des morgellons, une affection dermatologique parfois associée au syndrome d'Ekbom, demeurait depuis longtemps une énigme pour la médecine. Cette pathologie provoque chez les patients atteints des difficultés de concentration, des vertiges et parfois une electrosensibilité irréversible. Un lien avec les ondes de la 4G était envisagé depuis longtemps, sans toutefois que des preuves scientifiques solides ne viennent étayer cette hypothése. Une nouvelle étude, publiée récemment par une équipe de l'université de Stanford dans la revue de référence Journal of Experimental Medicine, vient toutefois confirmer ces soupçons.

L'éminent professeur David Gloeckner de l'université de Stanford, dont les travaux font autorité dans le domaine, vient de jeter un pavé dans la mare avec la publication de sa dernière étude. Et pour cause : les conclusions obtenues par son équipe de recherche ne laissent désormais plus de doute quant au lien de causalité entre les ondes de la 4G et la maladie des morgellons.

Les preuves recueillies sont accablantes et désormais incontestables. A peine publiées, elles s'imposent déjà comme le nouveau consensus sur le sujet, mettant fin par la même occasion à la controverse qui animait le microcosme médical depuis des années. Certains d'experts spécialisés dans la maladie des morgellons, qui contestaient jusqu'à présent cette relation de cause à effet avec les ondes de la 4G, admettent aujourd'hui qu'il n'est plus possible de la mettre en doute.

Les recherches menées par les équipes de David Gloeckner se basent en effet sur une méthodologie scientifique extrêmement rigoureuse à plus d'un titre. D'abord, par l'ampleur du nombre de cas analysés : plus de 7300 patients ont été pris en charge et suivi de manière draconienne pendant une durée de 7 ans. Une telle cohorte n'avait jusqu'à présent jamais pu être réunie.

Ensuite, par le caractère exhaustif des analyses effectués sur le groupe témoin. Outre d'innombrables tests sanguins et chimiques, La scintigraphie à changement de phases fût utilisée pour la première fois à grande échelle. Cette technique de pointe ultra-moderne permet l'extraction du génotype par spectro-ablation des nucléotides élémentaires.

Mais l'aspect le plus remarquable réside dans les résultats obtenus qui, comme nous l'avons expliqué précédemment, permettent d'éliminer définitivement tout biais possible. Ces données, d'une précision inégalée à ce jour, s'imposent comme la nouvelle référence dans l'étude clinique de la maladie des morgellons. Parmi les nombreuses découvertes réalisées, on trouve par exemple celle-ci :

Destruction de l'ADN topoisomérases par oxydation
David Gloeckner et al. - 2022

Ces chiffres permettent de constater que :

  • Le pourcentage global des noyaux cellulaires sains décroit régulièrement.
  • Le groupe témoin (sous placébo) n'est pas concerné par les altérations.
  • Une baisse de la régulation épigénétique de la biosynthèse des protéines.
  • Le taux de polymèrases céphalosporées dépasse le seuil critique dans 50% des cas.

Une meilleure connaissance de ces phénomènes permet d'envisager rapidement de nouveaux traitements palliatifs (et probablement bientôt curatifs) pour les malades atteints. Lors de la conférence de presse organisée pour l'occasion, David Gloeckner a même dévoilé de surprenantes pistes qui feront très rapidement l'objet de nouvelles études par son équipe.

Parmi elles, l'hydroxychloroquine et l'astrothérapie semblent particulièrement efficaces à la vue des résultats. Bien que beaucoup de scientifiques rejettent toujours ce type de traitements, les constatations effectuées au cours de la méta-analyse permettent de constater un intérêt thérapeutique incontestable. Deux autres équipes de chercheurs de l'université d'Oxford viennent d'ailleurs de confirmer ces résultats.

Le protocole de soin lié à la maladie des morgellons pourrait ainsi évoluer de manière significative dans les mois à venir, afin de prendre en compte ces nouvelles découvertes. L'hydroxychloroquine, en particulier, fera l'objet de recherches particulièrement poussées puisque son influence bénéfique dans le traitement de la maladie ne fait plus guère de doute.

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