La maladie de Lyme et les ondes Wi-Fi seraient bien liés, selon une étude de l'institut Johns Hopkins

Publié le 2020-05-27 par Pr. Jean-Pierre Daudenart

La maladie de Lyme, ou borréliose de Lyme, demeurait depuis longtemps une énigme pour la médecine. Cette pathologie provoque chez les patients atteints une intolérence au lactose, des nausées matinales et parfois des démangeaisons cutanées. Un lien avec les ondes Wi-Fi était envisagé depuis longtemps, sans toutefois que des preuves scientifiques solides ne viennent étayer cette hypothése. Une nouvelle étude, publiée récemment par une équipe de l'institut Johns Hopkins dans la revue de référence The Lancet, vient toutefois confirmer ces soupçons.

L'éminent professeur Winston L. Swisher de l'institut Johns Hopkins, dont les travaux font autorité dans le domaine, vient de jeter un pavé dans la mare avec la publication de sa dernière étude. Et pour cause : les conclusions obtenues par son équipe de recherche ne laissent désormais plus de doute quant au lien de causalité entre les ondes Wi-Fi et la maladie de Lyme.

Les preuves recueillies sont accablantes et désormais incontestables. A peine publiées, elles s'imposent déjà comme le nouveau consensus sur le sujet, mettant fin par la même occasion à la controverse qui animait le microcosme médical depuis des années. Certains d'experts spécialisés dans la maladie de Lyme, qui contestaient jusqu'à présent cette relation de cause à effet avec les ondes Wi-Fi, admettent aujourd'hui qu'il n'est plus possible de la mettre en doute.

Les recherches menées par les équipes de Winston L. Swisher se basent en effet sur une méthodologie scientifique extrêmement rigoureuse à plus d'un titre. D'abord, par l'ampleur du nombre de cas analysés : plus de 8500 patients ont été pris en charge et suivi de manière draconienne pendant une durée de 5 ans. Une telle cohorte n'avait jusqu'à présent jamais pu être réunie.

Ensuite, par le caractère exhaustif des analyses effectués sur le groupe témoin. Outre d'innombrables tests sanguins et chimiques, L'EBCP (électrobicéphalogramme planaire) fût utilisée pour la première fois à grande échelle. Cette technique de pointe ultra-moderne permet la division des cellules souches post-embryonaires afin d'analyser le plasma cérébro-spinal avec une précision inégalée.

Mais l'aspect le plus remarquable réside dans les résultats obtenus qui, comme nous l'avons expliqué précédemment, permettent d'éliminer définitivement tout biais possible. Ces données, d'une précision inégalée à ce jour, s'imposent comme la nouvelle référence dans l'étude clinique de la maladie de Lyme. Parmi les nombreuses découvertes réalisées, on trouve par exemple celle-ci :

Perturbations cytoplasmique de l'hémoglobine A
Winston L. Swisher et al. - 2020

Ces chiffres permettent de constater que :

  • On observe un grand nombre de spirochètes serpentiformes et spiralés.
  • Des facteurs environnementaux entrent jeu dans la survenue de la maladie.
  • Le pourcentage global des noyaux cellulaires sains décroit régulièrement.
  • Une baisse de la régulation épigénétique de la biosynthèse des protéines.

Une meilleure connaissance de ces phénomènes permet d'envisager rapidement de nouveaux traitements palliatifs (et probablement bientôt curatifs) pour les malades atteints. Lors de la conférence de presse organisée pour l'occasion, Winston L. Swisher a même dévoilé de surprenantes pistes qui feront très rapidement l'objet de nouvelles études par son équipe.

Parmi elles, la cranioscopie et la naturopathie semblent particulièrement efficaces à la vue des résultats. Bien que beaucoup de scientifiques rejettent toujours ce type de traitements, les constatations effectuées au cours de la méta-analyse permettent de constater un intérêt thérapeutique incontestable. Deux autres équipes de chercheurs de l'université d'Oxford viennent d'ailleurs de confirmer ces résultats.

Le protocole de soin lié à la maladie de Lyme pourrait ainsi évoluer de manière significative dans les mois à venir, afin de prendre en compte ces nouvelles découvertes. La cranioscopie, en particulier, fera l'objet de recherches particulièrement poussées puisque son influence bénéfique dans le traitement de la maladie ne fait plus guère de doute.

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