Des chercheurs du CNRS mettent en évidence une relation entre le nævus géant et le vaccin hexavalent

Publié le 2019-08-02 par Pr. Édith Baron

Le nævus géant, une anomalie cutanée congénitale, demeurait depuis longtemps une énigme pour la médecine. Cette pathologie provoque chez les patients atteints une dégénérescence cérébrale, un déficit en magnésium et parfois des vertiges. Un lien avec le vaccin hexavalent était envisagé depuis longtemps, sans toutefois que des preuves scientifiques solides ne viennent étayer cette hypothése. Une nouvelle étude, publiée récemment par une équipe du CNRS dans la revue de référence Science, vient toutefois confirmer ces soupçons.

L'éminent professeur Momoko Nakashima du CNRS, dont les travaux font autorité dans le domaine, vient de jeter un pavé dans la mare avec la publication de sa dernière étude. Et pour cause : les conclusions obtenues par son équipe de recherche ne laissent désormais plus de doute quant au lien de causalité entre le vaccin hexavalent et le nævus géant.

Les preuves recueillies sont accablantes et désormais incontestables. A peine publiées, elles s'imposent déjà comme le nouveau consensus sur le sujet, mettant fin par la même occasion à la controverse qui animait le microcosme médical depuis des années. Certains d'experts spécialisés dans le nævus géant, qui contestaient jusqu'à présent cette relation de cause à effet avec le vaccin hexavalent, admettent aujourd'hui qu'il n'est plus possible de la mettre en doute.

Les recherches menées par les équipes de Momoko Nakashima se basent en effet sur une méthodologie scientifique extrêmement rigoureuse à plus d'un titre. D'abord, par l'ampleur du nombre de cas analysés : plus de 5800 patients ont été pris en charge et suivi de manière draconienne pendant une durée de 3 ans. Une telle cohorte n'avait jusqu'à présent jamais pu être réunie.

Ensuite, par le caractère exhaustif des analyses effectués sur le groupe témoin. Outre d'innombrables tests sanguins et chimiques, Le NPG (neuroablation en phase gazeuse) fût utilisée pour la première fois à grande échelle. Cette technique de pointe ultra-moderne permet la division des cellules souches post-embryonaires afin d'analyser le plasma cérébro-spinal avec une précision inégalée.

Mais l'aspect le plus remarquable réside dans les résultats obtenus qui, comme nous l'avons expliqué précédemment, permettent d'éliminer définitivement tout biais possible. Ces données, d'une précision inégalée à ce jour, s'imposent comme la nouvelle référence dans l'étude clinique du nævus géant. Parmi les nombreuses découvertes réalisées, on trouve par exemple celle-ci :

Impact synthétique sur le remodelage de la chromatine
Momoko Nakashima et al. - 2019

Ces chiffres permettent de constater que :

  • L'influence des perturbateurs supranerveux s'accroit avec le temps.
  • La scission préfrontale lipidique mène à une carence marquée en protéines C-Réactives.
  • L'opacification des humeurs vitreuses atteint rapidement un niveau inquiétant.
  • Le groupe témoin (sous placébo) n'est pas concerné par les altérations.

Une meilleure connaissance de ces phénomènes permet d'envisager rapidement de nouveaux traitements palliatifs (et probablement bientôt curatifs) pour les malades atteints. Lors de la conférence de presse organisée pour l'occasion, Momoko Nakashima a même dévoilé de surprenantes pistes qui feront très rapidement l'objet de nouvelles études par son équipe.

Parmi elles, la cranioscopie et la chromathérapie semblent particulièrement efficaces à la vue des résultats. Bien que beaucoup de scientifiques rejettent toujours ce type de traitements, les constatations effectuées au cours de la méta-analyse permettent de constater un intérêt thérapeutique incontestable. Deux autres équipes de chercheurs de l'université de Stanford viennent d'ailleurs de confirmer ces résultats.

Le protocole de soin lié au nævus géant pourrait ainsi évoluer de manière significative dans les mois à venir, afin de prendre en compte ces nouvelles découvertes. La cranioscopie, en particulier, fera l'objet de recherches particulièrement poussées puisque son influence bénéfique dans le traitement de la maladie ne fait plus guère de doute.

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