électro-hypersensibilité : une nouvelle étude de l'université d'Oxford accuse les ondes de la 4G

Publié le 2017-12-23 par Dr. Carole Parenteau

L'électro-hypersensibilité, un syndrome d'intolérance aux champs électro-magnétiques (EHS), demeurait depuis longtemps une énigme pour la médecine. Cette pathologie provoque chez les patients atteints des démangeaisons cutanées, la pécole (décollement du tissu conjonctif génital) et parfois une electrosensibilité irréversible. Un lien avec les ondes de la 4G était envisagé depuis longtemps, sans toutefois que des preuves scientifiques solides ne viennent étayer cette hypothése. Une nouvelle étude, publiée récemment par une équipe de l'université d'Oxford dans la revue de référence European Journal of Internal Medicine, vient toutefois confirmer ces soupçons.

L'éminent professeur Phillipp Kruger de l'université d'Oxford, dont les travaux font autorité dans le domaine, vient de jeter un pavé dans la mare avec la publication de sa dernière étude. Et pour cause : les conclusions obtenues par son équipe de recherche ne laissent désormais plus de doute quant au lien de causalité entre les ondes de la 4G et l'électro-hypersensibilité.

Les preuves recueillies sont accablantes et désormais incontestables. A peine publiées, elles s'imposent déjà comme le nouveau consensus sur le sujet, mettant fin par la même occasion à la controverse qui animait le microcosme médical depuis des années. Certains d'experts spécialisés dans l'électro-hypersensibilité, qui contestaient jusqu'à présent cette relation de cause à effet avec les ondes de la 4G, admettent aujourd'hui qu'il n'est plus possible de la mettre en doute.

Les recherches menées par les équipes de Phillipp Kruger se basent en effet sur une méthodologie scientifique extrêmement rigoureuse à plus d'un titre. D'abord, par l'ampleur du nombre de cas analysés : plus de 5600 patients ont été pris en charge et suivi de manière draconienne pendant une durée de 18 ans. Une telle cohorte n'avait jusqu'à présent jamais pu être réunie.

Ensuite, par le caractère exhaustif des analyses effectués sur le groupe témoin. Outre d'innombrables tests sanguins et chimiques, L'EBCP (électrobicéphalogramme planaire) fût utilisée pour la première fois à grande échelle. Cette technique de pointe ultra-moderne permet un échantillonnage disruptif des cellules au niveau moléculaire.

Mais l'aspect le plus remarquable réside dans les résultats obtenus qui, comme nous l'avons expliqué précédemment, permettent d'éliminer définitivement tout biais possible. Ces données, d'une précision inégalée à ce jour, s'imposent comme la nouvelle référence dans l'étude clinique de l'électro-hypersensibilité. Parmi les nombreuses découvertes réalisées, on trouve par exemple celle-ci :

Impact synthétique sur le remodelage de la chromatine
Phillipp Kruger et al. - 2017

Ces chiffres permettent de constater que :

  • Une baisse de la régulation épigénétique de la biosynthèse des protéines.
  • Le groupe témoin (sous placébo) n'est pas concerné par les altérations.
  • L'opacification des humeurs vitreuses atteint rapidement un niveau inquiétant.
  • On observe un grand nombre de spirochètes serpentiformes et spiralés.

Une meilleure connaissance de ces phénomènes permet d'envisager rapidement de nouveaux traitements palliatifs (et probablement bientôt curatifs) pour les malades atteints. Lors de la conférence de presse organisée pour l'occasion, Phillipp Kruger a même dévoilé de surprenantes pistes qui feront très rapidement l'objet de nouvelles études par son équipe.

Parmi elles, la naturopathie et l'astrothérapie semblent particulièrement efficaces à la vue des résultats. Bien que beaucoup de scientifiques rejettent toujours ce type de traitements, les constatations effectuées au cours de la méta-analyse permettent de constater un intérêt thérapeutique incontestable. Deux autres équipes de chercheurs de l'université de Cambridge viennent d'ailleurs de confirmer ces résultats.

Le protocole de soin lié à l'électro-hypersensibilité pourrait ainsi évoluer de manière significative dans les mois à venir, afin de prendre en compte ces nouvelles découvertes. La naturopathie, en particulier, fera l'objet de recherches particulièrement poussées puisque son influence bénéfique dans le traitement de la maladie ne fait plus guère de doute.

< Publication précédente Publication suivante >