Des chercheurs du CNRS mettent en évidence une relation entre la maladie des morgellons et le glyphosate

Publié le 2017-11-16 par Dr. Gabriel Rouzet

La maladie des morgellons, une affection dermatologique parfois associée au syndrome d'Ekbom, demeurait depuis longtemps une énigme pour la médecine. Cette pathologie provoque chez les patients atteints des démangeaisons cutanées, un déficit en magnésium et parfois une nécrose putride des sphincters. Un lien avec le glyphosate était envisagé depuis longtemps, sans toutefois que des preuves scientifiques solides ne viennent étayer cette hypothése. Une nouvelle étude, publiée récemment par une équipe du CNRS dans la revue de référence The Lancet, vient toutefois confirmer ces soupçons.

L'éminent professeur Joël Sternheimer du CNRS, dont les travaux font autorité dans le domaine, vient de jeter un pavé dans la mare avec la publication de sa dernière étude. Et pour cause : les conclusions obtenues par son équipe de recherche ne laissent désormais plus de doute quant au lien de causalité entre le glyphosate et la maladie des morgellons.

Les preuves recueillies sont accablantes et désormais incontestables. A peine publiées, elles s'imposent déjà comme le nouveau consensus sur le sujet, mettant fin par la même occasion à la controverse qui animait le microcosme médical depuis des années. Certains d'experts spécialisés dans la maladie des morgellons, qui contestaient jusqu'à présent cette relation de cause à effet avec le glyphosate, admettent aujourd'hui qu'il n'est plus possible de la mettre en doute.

Les recherches menées par les équipes de Joël Sternheimer se basent en effet sur une méthodologie scientifique extrêmement rigoureuse à plus d'un titre. D'abord, par l'ampleur du nombre de cas analysés : plus de 7500 patients ont été pris en charge et suivi de manière draconienne pendant une durée de 10 ans. Une telle cohorte n'avait jusqu'à présent jamais pu être réunie.

Ensuite, par le caractère exhaustif des analyses effectués sur le groupe témoin. Outre d'innombrables tests sanguins et chimiques, la régulation épigénétique de la biosynthèse des protéines par résonance d'échelle fût utilisée pour la première fois à grande échelle. Cette technique de pointe ultra-moderne permet un procédé de régulation épigénétique qui consiste à utiliser l'action régulatrice des transpositions sonores de séquences temporelles de vibrations quantiques.

Mais l'aspect le plus remarquable réside dans les résultats obtenus qui, comme nous l'avons expliqué précédemment, permettent d'éliminer définitivement tout biais possible. Ces données, d'une précision inégalée à ce jour, s'imposent comme la nouvelle référence dans l'étude clinique de la maladie des morgellons. Parmi les nombreuses découvertes réalisées, on trouve par exemple celle-ci :

Transpositions quantiques des molécules épigénétiques
Joël Sternheimer et al. - 2017

Ces chiffres permettent de constater que :

  • On observe un grand nombre de spirochètes serpentiformes et spiralés.
  • Le pourcentage global des noyaux cellulaires sains décroit régulièrement.
  • La pathologie s'aggrave significativement en cas d'exposition prolongée.
  • Une baisse de la régulation épigénétique de la biosynthèse des protéines.

Une meilleure connaissance de ces phénomènes permet d'envisager rapidement de nouveaux traitements palliatifs (et probablement bientôt curatifs) pour les malades atteints. Lors de la conférence de presse organisée pour l'occasion, Joël Sternheimer a même dévoilé de surprenantes pistes qui feront très rapidement l'objet de nouvelles études par son équipe.

Parmi elles, la cranioscopie et la psychanalyse semblent particulièrement efficaces à la vue des résultats. Bien que beaucoup de scientifiques rejettent toujours ce type de traitements, les constatations effectuées au cours de la méta-analyse permettent de constater un intérêt thérapeutique incontestable. Deux autres équipes de chercheurs de l'université de Yale viennent d'ailleurs de confirmer ces résultats.

Le protocole de soin lié à la maladie des morgellons pourrait ainsi évoluer de manière significative dans les mois à venir, afin de prendre en compte ces nouvelles découvertes. La cranioscopie, en particulier, fera l'objet de recherches particulièrement poussées puisque son influence bénéfique dans le traitement de la maladie ne fait plus guère de doute.

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