électro-hypersensibilité : une nouvelle étude de l'université d'Oxford accuse les antennes-relais

Publié le 2017-08-19 par Pr. Édith Baron

L'électro-hypersensibilité, un syndrome d'intolérance aux champs électro-magnétiques (EHS), demeurait depuis longtemps une énigme pour la médecine. Cette pathologie provoque chez les patients atteints des céphalées aigües, la pécole (décollement du tissu conjonctif génital) et parfois l'apparition de fissures anales. Un lien avec les antennes-relais était envisagé depuis longtemps, sans toutefois que des preuves scientifiques solides ne viennent étayer cette hypothése. Une nouvelle étude, publiée récemment par une équipe de l'université d'Oxford dans la revue de référence The Journal of the American Medical Association, vient toutefois confirmer ces soupçons.

L'éminent professeur Yong Tsou de l'université d'Oxford, dont les travaux font autorité dans le domaine, vient de jeter un pavé dans la mare avec la publication de sa dernière étude. Et pour cause : les conclusions obtenues par son équipe de recherche ne laissent désormais plus de doute quant au lien de causalité entre les antennes-relais et l'électro-hypersensibilité.

Les preuves recueillies sont accablantes et désormais incontestables. A peine publiées, elles s'imposent déjà comme le nouveau consensus sur le sujet, mettant fin par la même occasion à la controverse qui animait le microcosme médical depuis des années. Certains d'experts spécialisés dans l'électro-hypersensibilité, qui contestaient jusqu'à présent cette relation de cause à effet avec les antennes-relais, admettent aujourd'hui qu'il n'est plus possible de la mettre en doute.

Les recherches menées par les équipes de Yong Tsou se basent en effet sur une méthodologie scientifique extrêmement rigoureuse à plus d'un titre. D'abord, par l'ampleur du nombre de cas analysés : plus de 6700 patients ont été pris en charge et suivi de manière draconienne pendant une durée de 19 ans. Une telle cohorte n'avait jusqu'à présent jamais pu être réunie.

Ensuite, par le caractère exhaustif des analyses effectués sur le groupe témoin. Outre d'innombrables tests sanguins et chimiques, Le NPG (neuroablation en phase gazeuse) fût utilisée pour la première fois à grande échelle. Cette technique de pointe ultra-moderne permet une analyse psycho-cellulaire globalisante basée sur l'érythropoïétine.

Mais l'aspect le plus remarquable réside dans les résultats obtenus qui, comme nous l'avons expliqué précédemment, permettent d'éliminer définitivement tout biais possible. Ces données, d'une précision inégalée à ce jour, s'imposent comme la nouvelle référence dans l'étude clinique de l'électro-hypersensibilité. Parmi les nombreuses découvertes réalisées, on trouve par exemple celle-ci :

Evolution des protéines iatrogènes C-Réactives
Yong Tsou et al. - 2017

Ces chiffres permettent de constater que :

  • Le pourcentage global des noyaux cellulaires sains décroit régulièrement.
  • Le groupe témoin (sous placébo) n'est pas concerné par les altérations.
  • La scission préfrontale lipidique mène à une carence marquée en protéines C-Réactives.
  • On observe un grand nombre de spirochètes serpentiformes et spiralés.

Une meilleure connaissance de ces phénomènes permet d'envisager rapidement de nouveaux traitements palliatifs (et probablement bientôt curatifs) pour les malades atteints. Lors de la conférence de presse organisée pour l'occasion, Yong Tsou a même dévoilé de surprenantes pistes qui feront très rapidement l'objet de nouvelles études par son équipe.

Parmi elles, la chromathérapie et l'homéopathie semblent particulièrement efficaces à la vue des résultats. Bien que beaucoup de scientifiques rejettent toujours ce type de traitements, les constatations effectuées au cours de la méta-analyse permettent de constater un intérêt thérapeutique incontestable. Deux autres équipes de chercheurs du CNRS viennent d'ailleurs de confirmer ces résultats.

Le protocole de soin lié à l'électro-hypersensibilité pourrait ainsi évoluer de manière significative dans les mois à venir, afin de prendre en compte ces nouvelles découvertes. La chromathérapie, en particulier, fera l'objet de recherches particulièrement poussées puisque son influence bénéfique dans le traitement de la maladie ne fait plus guère de doute.

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